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Propriété du Perçu

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Au seuil de la propriété réelle
 


 

RÉSUMÉ AUDIO

 

La législation de la perception

 

   La Transparence s'imposant pour viabiliser l'appareillage de la société humaine, sa théorie, en se concluant, soutient une évolution des données classiques de la propriété. Plus nouvelle qu'une "refonte" de nos législations, c'est pour ainsi dire une "fonte" qui est appelée quasiment à l'initiale tant elle rase les conceptions anciennes.
   Ce point est d'ordre révolutionnaire - ce qui cependant n'est pas de mise à priori.

   C'est probablement l'évolution, tout simplement et peut-être bien plus changeante que la révolution, qui sera l'agent du mouvement ; et dans ce cas, elle opèrera de soi.
   La meilleure façon de l'assister tient à l'éclairer. Pour cette raison je conclus à la propriété du perçu, par un simple supplément d'information et de pistes :

 

   En 1979 G.Bateson voulut titrer sa Dernière Conférence, traitant de la perception et de l'éducation. L'éducation est le degré cybernétique qui succède à celui de l'apprentissage. Et l'apprentissage est lui-même le degré auquel Turing montre que la machine aboutit. Au cœur de l'apprentissage, la formule qui permet à la machine de devenir intelligente (de triviale à non-triviale) est la perception. C'est pourquoi Bateson joint les deux à la cause de son message qui ouvre au degré suivant (après celui de l'éducation) qu'il vise et qui est l'écologie.

   Vers les années 1968, la cybernétique a atteint la certitude (sinon la conscience) que «la perception n'est pas passive mais apprise et, en fait hautement structurée. Elle constitue une véritable transaction à laquelle le monde et celui qui le perçoit participent tous les deux.» On peut estimer qu'une dizaine d'années plus tard, la communauté scientifique par son porte-parole G.Bateson, confirme cette avancée en précisant que l'objet de cette transaction est la relation («non les relata mais la relation»). Son pressentiment de ce à quoi il aboutit lui fait évoquer «un changement presque total de notre façon de vivre.»
   Pour le préciser, il désigne le curriculum comme la zone du changement. Ce qu'il appelle "curriculum" est prosaïquement une "liste" mais particulièrement affectée de sorte que sa série soit sujette à un chiffrage. Avec ce jeu de chiffrage et déchiffrage de la liste de relata, les relations corrigées des distorsions du langage, transforment la notion de possessivité. C'est ce à quoi conclut Bateson, c'est à dire à la table de la propriété et du perçu1.

   Il convient de noter que Bateson n'aura pas abouti à une conclusion pratique. A la question de savoir comment éduquer, il répond «les réponses doivent déjà se trouver dans votre tête et dans vos règles de perception » - notifiant l'état en 79 de deuil d'avoir pu donner 'd'abord' les réponses dans la tête puisqu'il avait assisté à l'échec du projet politique des usages de drogues adéquats. Mais il est également notable que Bateson refoulait l'usage explicite de la Cybernétique et en l'occurrence d'une intelligence artificielle susceptible de produire efficacement les réponses nécessaires. Ce travail de l'éducation qui mène à l'écologie a débuté plus tard, quand l'Internet a matérialisé les conditions préalablement dites de démocratie directe qui sont à présent applicable selon la modalité de Transparence.

   La conception de la transparence en acte - comme axiome politique - s'accommode de principes (le Pluriel Analytique), de règles et de lois ; c'est de ce dernier ordre que relève la loi de propriété du perçu2 dont le dossier présent a détaillé la démonstration.

 


 

1 : je développe ici le propos raccourci, par le résumé déjà court de Bateson, mais qui fournira au curieux le goût de plonger dans le détail de cette fondation de l'écologie pratique (appareillée/cybernétique) du monde en élaboration : «Je vous ai proposé deux des thèmes principaux de ce que j'appellerai une épistémologie biologique. D'abord, toute vie mentale est reliée au corps physique comme la différence, ou le contraste, est liée au statique et à l'uniforme. Ensuite, j'ai soutenu que le regard posé sur le monde sous l'angle des choses (relata) est une distorsion entretenue par le langage, et qu'une vision correcte du monde doit se fonder sur les relations dynamiques qui contrôlent la croissance.»

2 : prosaïquement, le curriculum ci-dessus mentionné est ce sériel chiffré de la figure neurologique (s1, s2, s3) présentant les marques de la perception. C'est ce 'curriculum' qu'il est légitime de désigne 'perçu' et qui, de l'intellect est propriétarisable.

note/grise : les théorèmes de la perception  p211  «la perception n'est pas passive mais apprise et, en fait hautement structurée. Elle constitue une véritable transaction à laquelle le monde et celui qui le perçoit participent tous les deux»   plus loin :   Lacan - perception est regard (l'objet de la transaction) mais son négoce est le chiffrage - organisé par le sériel - le perçu.     Ce perçu devient donc la clé de voûte de l'apprentissage  - or l'apprentissage etc..